Le site de production de la Toyota Yaris à Onnaing, près de Valenciennes a annoncé ce jour en comité d’entreprise extraordinaire, des prévisions de vente à la baisse pour le second semestre. Ces prévisions nécessiteront un changement du rythme de production en juin prochain pour passer de 1120 Yaris actuellement produites par jour à 933. Cette baisse de volume ne s’accompagnera pas pour autant d’une réduction des effectifs. L’entreprise a décidé de maintenir ses effectifs actuels malgré la baisse d’activité. Ce sureffectif (près de 400 opérateurs) sera mis à profit pour des actions de formation d’ampleur dans le cadre de la préparation du projet TNGA.
Depuis l’annonce en janvier 2018 de l’intégration d’une nouvelle plateforme TNGA* à la Yaris, le site de Toyota à Valenciennes est en pleine modernisation. Il a déjà engagé plus de 220 millions d’euros sur les 300 millions annoncés pour intégrer les nouveaux équipements et effectuer les extensions de l’atelier peinture et plastique.
Les travaux engendrés par cet investissement sont considérables lorsque l’on sait qu’ils représentent la moitié de l’investissement initial du groupe pour l’implantation du site valenciennois. Dans ce contexte, l’entreprise a décidé de maintenir ses effectifs en dépit de la baisse du volume de production et de transformer la majorité des contrats intérimaires en contrat Toyota CDD longue durée (18 mois).
« Le maintien d’un sureffectif va nous permettre de répondre à notre carnet de commandes tout en formant efficacement nos équipes aux futurs process. Cette organisation vise à assurer l’intégration de la nouvelle plateforme TNGA dans les meilleures conditions », a déclaré Luciano Biondo, Président de Toyota Motor Manufacturing France.
La majorité des intérimaires actuellement aux effectifs se verront donc proposer des Contrats à Durée Déterminée TMMF, longue durée (18 mois). La transformation des contrats intérim en contrat à durée déterminée permettra aux salariés concernés de bénéficier des avantages de l’entreprise (Comité d’entreprise, Intéressement etc….) et de prétendre à un CDI lors des prochaines vagues d’embauches.
Le coût estimé de ce maintien des effectifs au vu de la baisse d’activité devrait atteindre les 15 millions d’euros pour l’entreprise.
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