10 conseils pour adopter l'éco-conduite
Qu’est-ce-que l’éco-conduite ?
L’éco-conduite désigne un comportement de conduite dont l’objectif est d’adapter sa vitesse et sa façon d’évoluer sur la route dans le but de réduire la consommation en carburant et donc l’impact sur l’environnement de ses déplacements.
Concrètement, l’éco-conduite consiste à adopter plusieurs bons réflexes pour obtenir une conduite moins gourmande en carburant, et en conséquence, plus écologique et économique.
De manière pratique, cette éco-conduite peut se traduire par :
- Maintenir une conduite souple et une vitesse stable, car l’énergie nécessaire pour maintenir un déplacement est bien moins élevée que celle nécessaire pour le mettre en mouvement ;
- Réduire les accélérations et les freinages brutaux en anticipant les situations dangereuses et les divers éléments sur le parcours (trafic, ralentisseurs, feux de signalisation, etc.).
Toyota œuvre pour une mobilité au-delà du zéro émission. L’éco-conduite dépend donc directement du comportement adopté par l’automobiliste, c'est pourquoi nous proposons des formations à sur nos derniers modèles électrifiés : le Toyota bZ4X et la Prius Hybride Rechargeable.
L’entretien du véhicule joue aussi une part importante. Une bonne pression des pneumatiques et un entretien régulier des différents éléments mécaniques sont indispensables pour limiter les émissions polluantes.
1. Préparer son itinéraire et anticiper le trafic
Utiliser un assistant de navigation (GPS) permet d’identifier le trajet le plus rapide et/ou le moins long en distance vers votre destination. Il s’agit donc d’une solution qui optimise les déplacements et concours à l’éco-conduite, limitant par exemple les détours ou la circulation dans un trafic dense lorsque cela est évitable. En effet, les arrêts et redémarrages fréquents dans les embouteillages peuvent entraîner une surconsommation de carburant.
Pour de longs trajets, la préparation de l’itinéraire - en regardant par exemple les stations sur la route ou les aires de pause - permet d’éviter de prendre de mauvaises décisions qui pourraient allonger le trajet.
2. Entretenir son véhicule
Un bon entretien du véhicule permet d’en optimiser le fonctionnement et ainsi de réduire notamment les émissions polluantes en conditions de circulation normales.
Cet entretien concerne en particulier les pneumatiques, seuls éléments du véhicule en contact direct avec le sol et assurant la bonne liaison (transmission de la puissance). Des pneus usés ont une adhérence réduite sur la route, ce qui peut augmenter la distance de freinage et dégrader la stabilité de la voiture. Ils peuvent avoir un impact néfaste sur la consommation de carburant, en raison d'une résistance accrue au roulement, ce qui signifie que le moteur doit travailler plus fort pour déplacer la voiture, augmentant donc l’émission de gaz à effet de serre.
Mais l’entretien concerne aussi tous les éléments mécaniques et tous les organes d’une auto.
Les vidanges doivent être réalisées à intervalles réguliers (fluides et filtres), selon les préconisations du constructeur. Un élément du moteur, de la transmission ou de la suspension qui présente une anomalie doit être changé. Lorsque l’entretien d’un véhicule n’est pas assuré et que les éléments mécaniques sont mal entretenus, la surconsommation de carburant.
3. Vérifier la pression des pneus
La pression des pneumatiques permet d’assurer leur bon fonctionnement et un déplacement du véhicule en toute sécurité. Le sous-gonflage, qui peut apparaître avec le temps influence directement la consommation de carburant. En effet, un sous gonflage de 0.5 bar entraîne, selon les chiffres de l’Ademe, jusqu’à 2,4 % de consommation supplémentaire. Lorsque les pneus sont sous-gonflés, une plus grande surface est en contact avec le sol, ce qui augmente la friction, la résistance au roulement, le moteur doit donc travailler plus pour déplacer le véhicule.
Il est recommandé de vérifier que les pneus sont gonflés à la pression recommandée, tous les deux mois. Cette vérification doit s’effectuer à froid, dans l’idéal en ayant parcouru moins de 5 km avant le contrôle.
4. Réduire la charge du véhicule
Plus vous transportez une charge importante et plus l’énergie nécessaire pour se déplacer sera importante, et la consommation de carburant élevée. Pensez à réduire la charge de votre voiture, car 100 kg de plus embarqués, c’est 5% de surconsommation de carburant. Cela est particulièrement vrai pour les véhicules équipés de moteurs plus petits ou moins puissants.
Des gestes et des vérifications simples peuvent vous aider à optimiser le poids de votre voiture. Bien évidemment, vérifiez ce que vous avez dans votre coffre, mais n’oubliez pas qu’une galerie de toit, même à vide, entraine, toujours selon l’ADEME, une surconsommation de carburant de 10% à 15%. Pensez à le retirer après usage.
5. Réduire sa vitesse et avoir une vitesse stable
Adopter une conduite souple et sans à-coups, avec une vitesse réduite, si possible stable, c’est là le cœur de la pratique de l’éco-conduite. Car c’est vous et votre comportement en tant qu’automobiliste qui avez le plus d’impact sur l’émission de CO2 supplémentaire. Éviter les surrégimes du moteur est la règle principale pour une conduite plus économique et plus respectueuse de l’environnement.
Au démarrage, il ne faut pas trop pousser le régime pendant les premiers kilomètres. Ensuite, essayez de rouler à allure constante, en anticipant les éventuels ralentissements. Le recours au frein moteur est à privilégier pour décélérer plutôt que la pédale de frein. L’éco-conduite est une conduite active, qui demande d’être attentif et de faire attention à tout ce qui peut se passer devant vous afin d’éviter les phases de surrégimes.
6. Surveiller et utiliser les instruments de bord
Toute l’instrumentation qui se trouve devant vous lorsque vous conduisez fournit des informations capitales. Le compte-tours par exemple permet de comprendre le régime moteur et de définir le bon moment pour passer les rapports.
Vous pouvez également - sur les voitures les plus récentes - connaître votre consommation instantanée, et tenter de la réduire, notamment sur des trajets quotidiens. Le régulateur de vitesse sera votre allié pour avoir une vitesse constante. Apprenez à l’utiliser plutôt que de devoir doser vous-même la vitesse.
7. Passer les rapports à bas régime
Inutile d’aller jusque dans la zone rouge pour passer les rapports. Être en surrégime entraîne une surconsommation importante de carburant. Dépasser cette limite, en plus de générer une surconsommation, va accélérer le vieillissement du moteur.
Certains véhicules ont un indicateur pour le changement de vitesse recommandé. En faisant le choix d’un véhicule équipé d’une boîte automatique, vous n’avez pas à gérer le passage des rapports.
8. Réduire l’utilisation de la climatisation
La climatisation permet de se déplacer avec une température douce en cas de fortes chaleurs. Si elle s’avère pratique, notamment pour les longs trajets en été ou en cas de canicule, elle ne doit pas être utilisée au quotidien. En effet, son fonctionnement nécessite de l’électricité générée par l’alternateur, qui consomme du carburant. Ne perdez pas de vue que la climatisation est un équipement de confort et de sécurité, mais que son utilisation est polluante. La surconsommation de carburant des véhicules due à la climatisation peut atteindre 10 % sur route et 25 % en ville selon l’Ademe.
9. Stopper le moteur à l'arrêt
Coupez le moteur lors d’un arrêt prolongé. En faisant l’effort de mettre le moteur à l’arrêt, vous allez limiter la pollution sonore, mais aussi les émissions de gaz à effet de serre. Lorsque vous vous garez pour attendre quelqu’un, pour consulter une carte ou passer un coup de téléphone, ayez ce réflexe.
Chez Toyota, la majorité de nos modèles disposent désormais de fonctions start & stop qui coupent automatiquement le moteur à l’arrêt. Pratique notamment dans les embouteillages. Le redémarrage s’effectue sans aucune action de votre part, en relâchant la pédale de frein de votre véhicule.
10. Optez pour des véhicules électrifiés
Pour permettre aux automobilistes d’avoir dès aujourd’hui une voiture moins polluante, adaptée à l’éco-conduite, Toyota propose une gamme complète.
Elle est articulée autour de quatre grands types d'électrification :
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Les véhicules hybrides, que Toyota propose depuis 1997 et qui ont déjà séduit plus de 20 millions de conducteurs à travers le monde. De la Yaris Cross au C-HR, du RAV4 au Highlander, la gamme hybride Toyota ne cesse de croître.
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Les véhicules hybrides rechargeables, qui combinent les atouts de l’hybride avec en complément une autonomie plus importante. Jusqu’à 75 km en mode 100 % électrique, suffisant pour de nombreux trajets quotidiens. Le RAV4 Hybride Rechargeable et la nouvelle Prius, sont aujourd’hui des véhicules référents dans cette catégorie.
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Les véhicules électriques, qui ne consomment pas de carburant et n'émettent pas d’émissions. Toyota bZ4X est le premier modèle 100 % électrique développé par Toyota. Il est le modèle ambassadeur d’une gamme amenée à se développer. Il existe aussi toute une gamme de véhicules utilitaires, proposée avec des motorisations 100% électrique : PROACE Electric, PROACE CITY VERSO Electric, PROACE Verso Electric et PROACE CITY Electric.
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Les véhicules à hydrogène, avec une pile à combustible, qui permettent une conduite zéro émission. Toyota dispose déjà d’un modèle - Mirai - berline coupée 4 portes au caractère résolument athlétique.