Les voitures électriques sont-elles fiables?

La sécurité et la fiabilité sont des facteurs clés pour tous les automobilistes. Avec l’essor des véhicules électrifiés, de nombreux Français se demandent s’il faut acheter une voiture électrique, et tandis que ces véhicules présentent de nombreux avantages, parmi lesquels un impact moindre en circulation sur l’environnement, grâce à ses faibles émissions de CO2, et un coût d’entretien plus faible au quotidien, la question de leur fiabilité globale se pose légitimement du côté du grand public. 

Un risque de panne mécanique plus faible

Grâce à l’absence de certains éléments mécaniques comme une boîte de vitesses, d’un système d’embrayage, d’un moteur à combustion, de certains fluides ou des bougies d’allumage, entre autres, une voiture électrique est simplifiée par rapport à un modèle thermique. Cette dernière nécessite donc moins d’entretien et s’avère moins assujettie à des pannes mécaniques.

Alors que les investigations sur le sujet vont se multiplier dans le futur, l’organisme allemand ADAC (Allgemeiner Deutscher Automobil-Club) a publié en 2020 une étude relatant les principales causes des pannes touchant les véhicules de particuliers. S’intéressant également aux voitures électriques, et s’appuyant sur un total de 3,4 millions de pannes recensées toutes motorisations confondues, cette analyse de l’ADAC a constaté que près de la moitié des soucis concernaient les batteries. D’ordre bénin, il est facile de résoudre cette problématique par une recharge ou un remplacement du matériel en défaut.

Chez Toyota, notre mission est de garantir une tranquillité d’esprit à ceux ayant choisi d’opter pour l’électrique. Avec notre programme de reprise des batteries électriques, garanties 8 ans ou sur 160 000 km pour 70% de leur capacité, tout est pensé pour que nos clients puissent circuler en toute sérénité.

Et du côté des pannes liées à l’électronique ?

La seconde cause principale de panne concerne les aspects liés à l’électricité générale, dans des véhicules qui embarquent toujours plus de composants électroniques et pour lesquels l’électricité est matériellement de plus en plus sollicitée, par rapport à des moteurs thermiques.

Néanmoins, bien que ces dysfonctionnements puissent exister, ils n'ont concerné qu’environ 15% des pannes étudiées par l’ADAC. Suivent les problématiques propres aux pneumatiques (14,2%), puis les pannes plus spécifiques aux seules voitures électriques (4,4%). On parle ici des points relatifs au chargeur embarqué ou à la batterie lithium-ion par exemple. Si l’on devait comparer, les tracas causés par le moteur d’une voiture thermique sont quatre fois plus cités, avec environ 16% des pannes constatées.

Ainsi, et si l’on met de côté ce qui peut toucher aux logiciels embarqués, les automobiles électriques sont impactées par un nombre restreint de pannes par rapport à leurs homologues thermiques.

Longévité des batteries de voitures électriques et bonnes pratiques

Quand on aborde la question de la fiabilité des véhicules électriques, revient aussi souvent la question de la durée de vie de leurs batteries.

Même s’il est préférable de se baser sur le seuil maximum du nombre de cycles de recharge complets pour mesurer cela, la durée de vie de la batterie lithium-ion d’une automobile électrifiée est estimée entre 8 et 10 ans, soit environ 150 000 à 160 000 kilomètres. Il est néanmoins possible de prolonger sa durée de vie par le biais de bonnes pratiques à l’usage.

En effet, pour ne pas accélérer l’usure, il va être préférable de privilégier les charges partielles et incomplètes, éviter une recharge immédiate après circulation ou l’utilisation d’une voiture tout juste rechargée. Il est effectivement conseillé d’attendre que la batterie ait refroidi pour la préserver dans le temps. C’est également dans ce cadre que l’on recommande de limiter au maximum l’utilisation d’une auto électrique en période de fortes chaleurs par exemple.

Un entretien simplifié et moins fréquent

Parmi les autres points forts d’une auto électrique vis-à-vis d’un modèle thermique, faire mention de la fréquence d’entretien est important. Outre la batterie dont nous venons de parler, un véhicule électrique présente la particularité de ne dénombrer que peu de pièces et consommables.

En effet, là où le moteur d’une électrique va avoir besoin d’une vingtaine de pièces en mouvement pour fonctionner, une automobile classique pourra dénombrer jusqu’à 2000 pièces en mouvement dans son moteur.

D’une autonomie en circulation pouvant aller d’une centaine de kilomètres à plus de 700, on considère que la révision d’une voiture électrique est moins contraignante. À effectuer tous les 25 0000 à 30 000 km en moyenne, contre 15 000 à 20 000 km pour un modèle fonctionnant à l’essence ou au diesel, l’entretien d’une électrique présente de ce fait le bénéfice de dépenses moins régulières que pour une voiture thermique.

Un avenir radieux

Alors que le nombre de pannes reste relativement restreint, et que les constructeurs automobiles sont à pied d’œuvre pour proposer des véhicules toujours plus autonomes, performants, et innovants, l’électrique représente le présent et l’avenir de l’automobile. D’autant plus avec le « tout-électrique » attendu en 2035 sur le continent européen.

Fort de 25 années d’expérience et d’expertise dans le domaine de l’électrification automobile avec les véhicules hybrides et hybrides rechargeables, et comptant près de 18 millions de modèles électrifiés déjà en circulation, Toyota s’engage sur ce chemin du 100% électrique avec sa gamme zéro émission : Toyota bZ. Alliant avant-garde, efficience et design, bZ est vouée à s’enrichir dans les prochains mois de modèles de tous types, en plus du premier SUV Toyota 100% électrique, le bZ4X

* dans la limite de 70% de sa capacité de charge.